MONIKA KNAP : UNE SEULE PASSION, « LA DANSE ».
Déjà, petite fille, tenant à peine sur ses jambes, elle dansait sans arrêt ; sauts, pirouettes, écarts… ; tout était prétexte pour danser. De part ses origines slaves, elle avait cette frénésie et la danse de caractère était son moyen d’expression. Sauts carpés, marteaux et autres figures acrobatiques ne lui échappaient pas. Bien sûr, pour canaliser cette énergie, ses parents l’inscrivent dès six ans dans un cours de danse classique à la salle Pleyel. La discipline et l’enseignement y sont très rigoureux. Armée d’une bonne technique, elle excelle dans les danses de caractères.
Pendant son adolescence, elle a la chance d’aller tous les ans, en Tchécoslovaquie, ce qui lui permet de côtoyer de grands danseurs qui lui donnent de nombreux conseils et lui permettent de se perfectionner avec eux.
En classe dès 14 ans, ses professeurs lui reconnaissent cette vocation et lui confie un groupe en lui laissant carte blanche pour monter une chorégraphie d’un grand spectacle. Différentes « Maison des jeunes » font appel à elle pour former des danseuses. C’est décidé, elle sera donc danseuse professionnelle.
A la fin de ses études, elle aura la chance de rencontrer un grand chorégraphe et chef de ballet qui lui fait confiance et la prend dans sa troupe ( elle n’avait alors que 18 ans). C’était le meilleur Cancaneur de Paris (Roger STEPHANY). Il lui enseigne le French Cancan et là, elle fera ses premières armes dans l’apprentissage de la difficulté technique du Cancan. Mais la scène est un stimulant extraordinaire. Elle se produira donc avec la troupe dans différents Casinos tels que Deauville, Enghien, Ouistreham et dans différents cabarets parisiens.
Enfin, une première tournée à l’étranger, au Portugal (Lisbonne, Estoril, Espinho) et ensuite tout s’enchaîne. Elle monte un duo (russe et cancan) avec une partenaire et ensuite monte sa propre compagnie et là les tournées n’arrêtent pas. Le French Cancan est très apprécié partout ; c’est un triomphe. C’est une valeur sûre (les étrangers l’adorent). L’échange avec le public oblige les cancaneuses à se surpasser. Le dynamisme, que cette danse pleine d’énergie dégage, est tel, qu’il en devient contagieux. C’est un grand moment de détente à savourer pour toutes générations confondues. Espérons qu’à travers vous la relève sera assurée.
Spécialisée dans le french-cancan, elle enseigne également avec brio les danses russes et le charleston, retrouvez-la sur son site :